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La mémoire et la mer...Léo Ferré (cover)
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Téléchargez en hifi.. free player soundclick. Pour le texte (sublime) de Léo Ferré : cliquez Lyrics. Photos & lyrics for songs : click on lyrics page. Oliv928 : piano, mixage / Caroline c : voix, guitares, basses, choeurs, effets, mixage final.
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rock,Portishead, Polly Jean Harvey, rock, indépendant, punk, compositions, guitare,voix ,suzanne vega,pixies,dominique A.,Tori Amos, Brenda Kahn, Eddie Brickel
en cours d'actualisation .. ! :o) Passionnée de guitare, de poésie, de cinéma, photographie, et de.. musique !! tout ce qui tend à murmurer, fredonner, exprimer l'intérieur et.. le.. reste.. ! -les compos sont entièrement personnelles*, tout comme les photographies..(souvent réalisées à Paris), (*sauf mention contraire, "reprise", "collaboration" (très souvent avec olivier p. membre soundclick : "oliv928" ) I'm fond of guitar and singing.. I've been playing for a long time.. Music is life and life is so full of music for me.. Thus.. Poetry, writing, music or pictures, photography, Cinema, are all parts of a same need to say, whisper something.. ...as far as I'm concerned.. other webpage / autre profil : (It's gonna be completed with mp3 soon) www.audiofanzine.com member : ccaro2 / profile / instruments spec.
Song Info
Charts
#16,879 today Peak #69
#1,422 in subgenre Peak #13
Author
Caroline c
Rights
Caroline c.
Uploaded
March 12, 2005
Track Files
MP3
MP3 4.5 MB 128 kbps 0:00
Story behind the song
Reprise de la magnifique chanson de Ferré ... je peux envoyer des .AIFF meilleurs via cdr ou mails ! contactez-moi.
Lyrics
(c) Léo Ferré la marée je l'ai dans le coeur qui me remonte comme un signe , je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne, un bateau ça dépend comment, on l'arrime au port de justesse, il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse... .... Je suis le fantôme Jersey Celui qui vient les soirs de frime Te lancer la brume en baiser Et te ramasser dans ses rimes Comme le trémail de juillet Où luisait le loup solitaire Celui que je voyais briller Aux doigts de sable de la terre Rappelle-toi ce chien de mer Que nous libérions sur parole Et qui gueule dans le désert Des goémons de nécropole Je suis sûr que la vie est là Avec ses poumons de flanelle Quand il pleure de ces temps là Le froid tout gris qui nous appelle Je me souviens des soirs là-bas Et des sprints gagnés sur l'écume Cette bave des chevaux ras Au raz des rocs qui se consument Ö l'ange des plaisirs perdus Ö rumeurs d'une autre habitude Mes désirs dès lors ne sont plus Qu'un chagrin de ma solitude Et le diable des soirs conquis Avec ses pâleurs de rescousse Et le squale des paradis Dans le milieu mouillé de mousse Reviens fille verte des fjords Reviens violon des violonades Dans le port fanfarent les cors Pour le retour des camarades Ö parfum rare des salants Dans le poivre feu des gerçures Quand j'allais, géométrisant, Mon âme au creux de ta blessure Dans le désordre de ton cul Poissé dans des draps d'aube fine Je voyais un vitrail de plus, Et toi fille verte, mon spleen Les coquillages figurant Sous les sunlights cassés liquides Jouent de la castagnette tans Qu'on dirait l'Espagne livide Dieux de granits, ayez pitié De leur vocation de parure Quand le couteau vient s'immiscer Dans leur castagnette figure Et je voyais ce qu'on pressent Quand on pressent l'entrevoyure Entre les persiennes du sang Et que les globules figurent Une mathématique bleue, Sur cette mer jamais étale D'où me remonte peu à peu Cette mémoire des étoiles Cette rumeur qui vient de là Sous l'arc copain où je m'aveugle Ces mains qui me font du fla-fla Ces mains ruminantes qui meuglent Cette rumeur me suit longtemps Comme un mendiant sous l'anathème Comme l'ombre qui perd son temps À dessiner mon théorème Et sous mon maquillage roux S'en vient battre comme une porte Cette rumeur qui va debout Dans la rue, aux musiques mortes C'est fini, la mer, c'est fini Sur la plage, le sable bêle Comme des moutons d'infini... Quand la mer bergère m'appelle
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