Ça commence par un enfant, qui d’vient empan
qui d’vient lent’ment quelqu’un d’grand dans
l’soir de printemps.
temps des changements, temps d’etre amant aimant
s'adonnant a l’existence, pense touche l’essence
ca fuit plit, son lit regroupe des combattants intenses.
La guerre c’est l’errance, la ou tourne le sens.
L’empan prend cadence, devient proete
cette tache il s’y lance avec mitraillette
avance en silence, il fait la navette
sa passion des sens fait des pirouettes
Chouette se balance dans le corps des mots
pris par la magie comme un sort d’emaux.
Trouble il agit avec un fort tremo –
lot dans la voix, voit sa voie et il croit
comme un arbre illusion, un chene des bois
auquel il s’attache avec une chaine d’emois.
Ses racines se plantent dans un grand ciel de fer.
Ses desirs le tentent, c’est son potentiel de faire
de belles choses avec ses mains il ose
porter les epines de rose pour connaitre les causes.
Sa prose arrose des jardins invisibles.
Sa langue explose dans des dires indicibles
ou des portes clauses deviennent des livres invincibles.
L’indescriptible soif de cent mille verres d’eau
l'imperceptible appel de cent mille terres d’au –
tomne, automne monotone son chant d’ennui etonne
ainsi il l’entonne avec ses poumons d’cent tonnes.